E.Macron est-il responsable à 100% de la crise des Gilets Jaunes ?
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MeltingBook vous propose, chaque semaine, sa sélection de Thread Twitter. Aujourd’hui, celui de notre contributeur Anice Lajnef (@Anice_L), ancien responsable trading dérivées actions dans plusieurs grands établissements financiers. Pour lui, il est légitime de s’en prendre un pouvoir qui ne défend pas les intérêts du peuple. Mais, c’est encore mieux de comprendre que les banques sont les vraies responsables des malheurs des Gilets Jaunes.
Est-ce que #Macron est responsable à 100% de la crise des #GiletsJaunes ?
Avec sa politique favorable aux riches, on pourrait le penser.
Prenez l’ISF, et vous verrez que cette mesure est symbolique, car les 3.5 milliards d’euros sont une goutte d’eau dans le budget de l’Etat ⤵️— Anice L. (@Anice_L) 6 janvier 2019
La crise des #GiletsJaunes est une crise de perte de pouvoir d’achat.
Cette perte de pouvoir d’achat est le fait de politiques d’austérités menées depuis 2009, bien avant l’avènement de #Macron. ⤵️— Anice L. (@Anice_L) 6 janvier 2019
Suite à la crise bancaire de 2008, la France a vu sa dette publique exploser de 800 milliards d’euros.
Aujourd’hui la dette publique est de 2200 milliards d’euros.
Qui dit dette, dit intérêts. Nous payons aujourd’hui 42 milliards d’euros d’intérêts avec nos impôts !
⤵️ pic.twitter.com/6gwGYHA4Xr— Anice L. (@Anice_L) 6 janvier 2019
Pour faire bonne figure auprès de la banque centrale européenne (qui défend les intérêts de l’Allemagne), les dirigeants politiques successifs n’ont eu d’autres choix que des politiques d’austérités : hausse des impôts et des taxes, gèle des indices des salaires, casse sociale ⤵️
— Anice L. (@Anice_L) 6 janvier 2019
Les dirigeants politiques ont juste joué le rôle de technocrates au service du monde de la finance : tout d’abord en sauvant les banques au bord de la faillite, ensuite en faisant payer au peuple le résultat de ce sauvetage pour plaire à la BCE et aux créanciers. ⤵️
— Anice L. (@Anice_L) 6 janvier 2019
Mais à y regarder de plus près, les banques sont les responsables de la crise de 2008 et du saut de la dette publique.
Les dirigeants auraient dû les faire participer à l’effort nationale.
Certes elles ont remboursé leurs dettes, mais pas les 700 milliards d’euros de déficit ! ⤵️— Anice L. (@Anice_L) 6 janvier 2019
Pour les banques, la vie est belle.
Quand elles font des profits, c’est dividendes à gogo pour les actionnaires, et bonus pour les traders.
Quand ça va mal, c’est le peuple qui trinque !
Les profits sont privés, les galères nationalisées !#GiletsJaunes
⤵️— Anice L. (@Anice_L) 6 janvier 2019
Et pourtant la crise de 2008 est le fruit de leur cupidité.
A partir des années 2000, la finance explose, et les banquiers décident en même temps de prêter à tout va, créant une bulle immobilière énorme.
L’inflation des prix de l’immobilier sont le fait des crédits bancaires pic.twitter.com/Cb6DOhxHNc— Anice L. (@Anice_L) 6 janvier 2019
Pour conclure, il est légitime de s’en prendre un pouvoir qui ne défend pas les intérêts du peuple.
Mais c’est encore mieux de comprendre que les banques sont les vraies responsables des malheurs des #GiletsJaunes.⤵️— Anice L. (@Anice_L) 6 janvier 2019
Les banques ont créé l’inflation immobilière, rendant le logement difficile. S’en est suivie la crise de 2008 et leur quasi-faillite. Au final, elles ont été sauvées et c’est le peuple qui trinque par des hausses d’impôts et moins de dépenses sociales.#Macron n’est qu’un pantin!
— Anice L. (@Anice_L) 6 janvier 2019
Juste un dernier tweet : voici la réponse des banques suite à la crise de 2008 et le sauvetage du système bancaire par le peuple 😡: pic.twitter.com/yiz0N6Urtl
— Anice L. (@Anice_L) 6 janvier 2019