#Édito Attentat en Nouvelle-Zélande, la France labo de l’islamophobie
L’attentat en Nouvelle-Zélande fait 49 morts pour l’heure, dans deux mosquée de Christchurch. Le tireur se présente, dans son manifeste, comme une Australien de 28 ans.
Il n’a pas été identifié officiellement. Mais le premier ministre australien a indiqué qu’il s’agissait d’un ressortissant australien, qu’il a décrit comme un « violent terroriste extrémiste de droite ».
France, laboratoire de l’islamophobie. Dans son manifeste (73 pages), le terroriste australien de Nouvelle-Zélande cite “le génocide des Blancs” en reprenant les théories conspirationnistes du Grand remplacement dont on doit la paternité à Renaud Camus, ex-militant du Parti Socialiste dans les années 70-80, passé à l’extrême-droite.
Il avance aussi soutenir Trump comme incarnation “du renouveau de l’identité blanche”. Il se dit en colère contre ces “envahisseurs” à l’assaut, selon lui, “des petits villages de l’est de la France”.
Centre de gravité en matière de haine du musulman
Bref, notre pays est un centre de gravité en matière de haine du musulman et ces “brillants” cerveaux médiatiques qui jouent aux apprentis sorciers depuis des années ont du sang sur les mains.
Il y a le passage à l’acte meurtrier. Et puis, il y a tous ces mécanismes sournois de légitimation de l’islamophobie qui y conduisent.
À ce jour, on sait que trois hommes et une femme ont été interpellés. Un homme a été inculpé pour meurtre, tandis que deux autres hommes sont toujours en garde à vue sans que l’on sache ce qui leur est reproché.