#Édito La mauvaise foi est-elle soluble dans la démocratie?”
Dans une caserne de pompiers en Australie, ce message en mémoire des victimes de #Christchurch. En France, nos éditocrates craignent de voir leur pré carré- propager des idées fausses et souvent racistes sur les musulmans- ne se restreigne.
Malgré une forme de responsabilité dans la “validation” des idées du terroriste et propagées dans le discours médiatique de ces dernières années.
Deux enfants, 3 et 4 ans, se font abattre à bout portant. Mais, non. Les éditocrates s’alarment de leur droit à s’exprimer. Inutile d’attendre de la décence de leur part. Ils en sont dépourvus.
Il faut bien être conscient que cette réaction épidermique n’est pas justifiable. Car elle n’est pas rationnelle.
En fait, nous avons glissé dans un débat irrationnel depuis au moins 10 ans où le mensonge le dispute à la mauvaise foi (sans jeu de mot).
Ce dernier point, au-delà du racisme, est un point clé. Nos éditocrates manient la malhonnêteté intellectuelle de mains de maîtres.
C’est très difficile de terrasser ce genre d’adversaires car leurs arguments reposent sur des infondés, des croyances populaires, des approximations, des vérités générales, des proverbes.
D’ailleurs, la langue proverbiale n’est elle pas la principale ressource du meilleur tribun de la politique française à ce jour, à savoir…Jean-Marie Le Pen ?
Voilà, grâce à ces éditocrates, j’ai pu faire la jonction entre Christchurch et ce diabolique terroriste de l’extrême-droite. La boucle est bouclée.
Photo de Une: Clément Quintard