#ExcluMB 10 portraits de femmes inspirantes
Fraîcheur et traits de génies garantis ! À l’occasion de cette journée du 8 mars, MeltingBook vous propose de découvrir une sélection de portraits de femmes inspirantes aux diverses trajectoires.
Majoie Lema-Konko
Diplômée de l’EFAP (Ecole des métiers de la communication), Majoie est une professionnelle de l’événementiel de 25 ans.
Passionnée de musique et de sport – notamment de danse qu’elle a pratiqué en club pendant des années – Majoie a toujours voulu allier passion et travail.
“J’ai la chance d’être entourée de personnes qui croient en eux et se battent au quotidien pour atteindre leurs objectifs.
Que ce soit dans le domaine de la mode, du sport, de la beauté ou encore du business, mon entourage donne chaque jour le meilleur de lui-même.
Cependant, il n’existe pas de médias qui mettent ces personnalités en lumière. Ce constat m’a donné envie de m’investir dans un projet qui met en avant les talents encore méconnus du public.”
Elle a depuis peu pris les fonctions de chargée de communication pour le Salon des Entrepreneurs (Groupe Les Echos – Le Parisien). Elle est également co-fondatrice de Ekila entertainment.
Nesrine Briki
Nesrine est née et a grandi en Algérie. Après une Licence en F.L.E (Français langue étrangère) et quelques mois d’enseignements dans un collège de l’Est algérien, elle arrive en France pour poursuivre ses études :
“J’obtiens une Licence et une Maîtrise en Lettres Modernes, puis un D.E.A en Littérature et Civilisation européenne avec une mention Très Bien.”
Auteure de livres pour enfants, Nesrine publie Tom l’Atome et le Big-Bang, un premier conte scientifique, réalisé avec sa sœur Yasmine.
Il a été classé en tête de ventes des livres jeunesse en Algérie trois années consécutives, et il y en eu bien d’autres depuis. Leur série “Les Contes de la Sciences” a pour vocation de rendre accessible des concepts scientifiques complexes à la compréhension des enfants.
Nesrine est également traductrice littéraire :
“j’ai eu l’honneur de traduire le premier roman des Emirats-Arabes-unis en français. Je collabore régulièrement avec le Katara Prize, je traduis les romans lauréats du prix du meilleur roman arabe.”
Autre casquette pour Nesrine, celle de journaliste. Elle est aussi directrice de la publication à Gouvernance.news, et également mère de deux enfants !
Yasmine Briki
Yasmine a grandi à Annaba dans l’Est de l’Algérie. Après une maîtrise en sciences politiques, elle est arrivée en France en 2004 pour y poursuivre des études en relations internationales, puis en économie à Paris 1 Sorbonne.
En 2011, elle intègre le groupe BULL (devenu Atos) où elle occupe plusieurs fonctions. Aujourd’hui, le groupe Atos lui a confié le développement international du “Hoox”, le smartphone crypté le plus sécurisé au monde.
Parallèlement, elle dirige Gouvernance Think Tank Magazine, un média de réflexion et de proposition dans les domaines politique, socio-économique et environnemental qu’elle a fondé en 2016. Ce média hybride est le premier en France à se spécialiser dans la synthèse et la valorisation des propositions de différents Think Tanks.
Par ailleurs, passionnée par l’illustration, elle collabore avec sa soeur auteure pour réaliser une série de livres pour enfants « Les contes de la sciences ». Cette entrée dans le monde du livre accentue son désir d’engagement associatif culturel et décide de créer en 2017 l’association United Hopes dont l’objectif est de créer des pans culturels entre l’orient et l’occident et aussi de distribuer des livres aux enfants des pays en développement.
Khady Ndoye
Le bac en poche, Khady Ndoye se tourne, naturellement, vers une licence en Langues Etrangères Appliquées (LEA). Son premier stage, elle le passera au Mexique, en 2008.
Elle poursuit avec un master en commerce international, puis un second master E-business à ESG, à Paris. Impatiente de parcourir de nouvelles terres, Khady intègre le monde du travail en Chine. Elle a tout juste 22 ans.
Une expérience en amène une autre. En 2013, la jeune femme pose ses valises à Toronto, au Canada.
Son objectif premier ? « Je voulais devenir totalement fluent en anglais. La maîtrise professionnelle de cette langue est très importante et j’ai choisi Toronto car c’est une terre multiculturelle. C’est la 2e ville la plus cosmopolite après New York, » explique-t-elle.
Résultat : à 30 ans, elle a parcouru une trentaine de pays.
Khady occupe aujourd’hui le poste d’Educator, Digital Strategist Consultant. Un poste qui ne trouve pas vraiment d’équivalent en France. Elle travaille en collaboration avec des organes gouvernementaux et des ONG. Le but ? Mettre en lumière l’apprentissage des langues africaines. Cela passe par l’utilisation des outils du numérique que Khady maîtrise, et ce au clavier multilingue.
Pour partager sa passion, Khady crée son site LaPolyglotte, en 2015, une plateforme innovante et créative dédiée à l’apprentissage des langues africaines des quatre coins du continent.
LIRE SON PORTRAIT SUR MB : Khady Ndoye, LaPolyglotte
Brigitte Adjamagbo Johnson
Elle aura connu toutes les étapes de l’avènement de la démocratie dans son pays depuis le début des années 90. Kafui Brigitte Adjamagbo Johnson, aujourd’hui la coordinatrice de la coalition de l’opposition togolaise qui réclame l’alternance politique depuis aout 2017, n’est pas une novice de la politique.
Celle qui a été la première femme candidate à une élection présidentielle incarne aujourd’hui l’éveil de la conscience politique auprès de la jeune génération de femme togolaise.
Véritable bête politique, Kafui Brigitte Adjamagbo Johnson est une femme politique togolaise qui voue une grande admiration à la gente féminine africaine qui se bat chaque jour pour le respect des droits humains à travers le continent.
LIRE SON PORTRAIT SUR MB : « C’est à la femme togolaise en particulier et africaine en général de mener la lutte pour le respect de ses droits et pour son émancipation »
Rania Belkahia
Créée en mars 2013, Afrimarket est le premier service de transfert d’argent vers l’Afrique qui sécurise les paiements. Afrimarket utilise une technologie de pointe et une solution innovante pour permettre aux utilisateurs de régler directement depuis l’Europe toutes les dépenses alimentaires, de santé et de scolarité de leurs proches en Afrique. Une véritable réussite professionnelle que l’on doit à Rania Belkahia, 29 ans, co-fondatrice.
“Je suis née à Casablanca en Maroc, le 26 novembre 1989, je viens donc de célébrer mes 29 ans. J’ai suivi mes études au Maroc, au lycée français ou j’ai passé mon bac avant de partir suivre des études supérieures eu France. Une formation d’ingénieur à Télécom Paris Tech que j’ai complété avec un master en entreprenariat à HEC.
Parce que je savais déjà que je voulais entreprendre. Pendant un stage chez Télécom Paris Tech, j’ai rencontré mon futur associé Jérémy Stoss, avec qui on a travaillé ensemble sur le développement de la fibre optique en Afrique et une des premières personnes à rejoindre l’équipe, Aboucar Silue.”
LIRE SON PORTRAIT SUR MB : Rania Belkahia : « Grâce à notre double culture, on est en d’avoir un véritable impact sur l’avenir de l’Afrique »
Joselyne Umutoniwase
Les fashionistas américaines ont découvert ses produits et adorent. A 30 ans, Joselyne Umutoniwase, designer et fondatrice de Rwanda Clothing Home, résume toutes les ambitions du Rwanda d’aujourd’hui.
Sur le boulevard, ses deux boutiques, concomittantes, ont pignon sur rue. Pourtant, sa clientèle n’est plus à trouver. Avec Rwanda Clothes, qui a rapporté entre 120 et 150 000 $ de chiffre d’affaire l’année dernière, plus qu’une marque, tout un concept, Joselyne Umutoniwase dessine le Rwanda d’aujourd’hui et de demain. Et l’exporte.
LIRE SON PORTRAIT SUR MB : Joselyne Umutoniwase, un dessein rwandais
Rama Diaw
Rama Diaw est une styliste inspirée. Facile quand on a pour décor la merveilleuse île de Saint Louis, ville historique située au nord-ouest du Sénégal, entre le fleuve Sénégal et l’Océan Atlantique. Mais au delà de la passion, et du talent incontestable, Rama Diaw a une ambition : habiller le monde aux couleurs de l’Afrique !
Comme très souvent, la passion de Rama Diaw est née dans sa jeune enfance. « Toute jeune, j’ai fait le choix de créer mes propres vêtements, je dessinais mes modèles, choisissais mes tissus avec soin et développais avec un voisin tailleur des pièces uniques. Des petites robes, des mini jupes….et déjà des accessoires comme des bérets ou des maillots de bain. »
Une passion grandissante qui deviendra si forte qu’elle décidera d’en faire son métier. En parfaite autodidacte elle va se former, au grès de ses rencontres et de ses voyages en Afrique, en Europe, en Asie. Avant de créer en 2007, sa marque, Rama Diaw.
LIRE SON PORTRAIT SUR MB : Rama Diaw: Plus qu’une marque, un pont entre l’Afrique et l’Occident
Rebecca Enonchong
Née d’un père camerounais et d’une mère américaine, c’est aux Etats-Unis que Rebecca Enonchong fait ses premiers pas dans le domaine des technologies. Au début, elle rêvait de travailler dans les institutions financières internationales.
Elle visait particulièrement la Banque mondiale (BM) ou encore le Fonds monétaire international (FMI). Elle ne savait pas qu’elle allait se retrouver à la tête des plus importantes structures technologiques du continent après un brillant parcours universitaire.
Titulaire d’un Bachelor et d’un Master en Sciences Économiques obtenus à la Catholic University of America, elle a plusieurs fois fait les couvertures des magazines aux États-Unis, en Europe, etc.
Du conseil d’administration de Venture Capital for Africa (la plus grande communauté internet dédiée aux investisseurs et entrepreneurs pour l’Afrique) au conseil d’administration d’Afrilabs, Rebecca Enonchong est également membre du conseil d’ActivSpaces (African Center for Technology Innovation and Ventures).
Après avoir longtemps travaillé entre autres chez Oracle Corporation, la Banque Interaméricaine de Développement (IADB), Atlantic Compagnie, Washington Business Group, Hyatt et pour l’homme d’affaires saoudien Cheikh Mohamed Al-Amoudi, madame Enonchong ne cesse aujourd’hui, de glaner des récompenses internationales dans les quatre coins du monde.
LIRE SON PORTRAIT SUR MB : Rebecca Enonchong « Ne pensez pas trop, ne planifiez pas trop. Agissez ! »
Cécile Barry
Concrètement, cette wonderwoman qui cumule les casquettes, et les origines, accompagne les entreprises dans leur développement.
Plus que tout, elle invite les femmes, et tout particulièrement celle du continent et des diasporas africaines, à « osez l’entreprenariat ». Portrait.
« Les femmes demandent en moyenne 4000 € de crédit. Qu’est ce que vous voulez faire avec cela ? Il faut avoir de l’ambition dès le départ… et une vision ! »
A peine 5 minutes sur l’estrade est le ton est donné. Cécile Barry, entourée d’une lignée de femmes fortes, indépendances et courageuses, respectera la tradition familiale.
Née à Conakry, elle débarque à Paris à 7 ans, où elle suivra des études « sans plus ». Car très tôt elle a une certitude : elle ne passera pas sa vie derrière un bureau. Et elle veut voyager !
Rien de surprenant quand on plonge ses racines dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et qu’on grandit entre Conakry, Paris et Bruxelles.
« Un jour, je me souviens, on était devant la télé et c’était le grand renouveau des publicités pour les dessous pour hommes, et je dis à mon père : je veux être PDG pour les caleçons pour homme. » Celui-ci avec son flegme habituel, « c’est bien ma fille mais c’est un peu limité… »
LIRE SON PORTRAIT SUR MB : Cécile Barry : “Ladies, Osez l’entreprenariat”
La rédaction de MeltingBook