#Hiddennomore: Fatoumata Kebe ouvre la saga des femmes scientifiques
De Hidden figures à Hidden no more. La visibilité des femmes scientifiques, Fatoumata Kebe, docteure en astronomie à l’Université Pierre et Marie Curie, a des choses à en dire.
Actuellement aux Etats-Unis, elle participe au programme Hidden no more mis en place par le Département d’Etat.
Aux côtés de 50 femmes scientifiques venant de 50 pays, elle compte bien elle compte soutenir la place des femmes dans les sciences.
Le 8 mars dernier sortait en France le film Les figures de l’ombre (ou Hidden figures).
Ce film s’inspire du livre du même nom de Margot Lee Shetterly qui raconte l’histoire de trois femmes afro-américaines ayant travaillé à la NASA pendant la ségrégation.
Bien que plusieurs actions et faits du film aient été librement adaptés du livre, ce sont les différents messages transmis qui importent.
Nous suivons Katherine Goble épouse Johnson mathématicienne, Mary Jackson aspirante ingénieure et Dorothy Vaughan la superviseure de leur groupe de calculatrices humaines.
Je vous laisse en découvrir plus via la bande-annonce ci-dessous :
Le film rend hommage à ces femmes qui ont contribué de manière significative à l’aventure spatiale et surtout il les rend visibles.
Il aura fallu plusieurs années pour que nous entendions parler de ces trois femmes en particulier, deux d’entre elles étant décédées (Dorothy Vaughan en 2008 à l’âge de 98 ans et Mary Jackson en 2005 à l’âge de 83 ans).
Katherine Goble vient de fêter ses 99 ans !
On retrouve dans leur histoire la notion d’intersectionnalité, soit le cumul de facteurs discriminants ; ici être une femme et être noire…
Tout en évoluant dans un milieu où la discrimination raciale est permise… et elles évoluent en plus dans un domaine très masculinisé.
Un mélange intéressant et dont les différents composants ont permis à plusieurs femmes scientifiques de s’y retrouver à différents degrés et évoquer les difficultés auxquelles elles font dans l’époque actuelle.
Hidden figures a permis une prise de conscience de ces femmes qui sont peut-être juste nos voisines alors pourquoi ne pas les chercher et les rendre visibles ? C’est justement ce que le département d’état américain a décidé de faire via le programme « Hidden no more » qui rassemblera 50 femmes travaillant dans les sciences venant de 50 pays différents.
Pendant 3 semaines elles sillonneront les Etats-Unis à la rencontre de leur pair afin d’échanger des méthodes éducatives, créer des ponts et échanger leurs expériences afin de réfléchir à de nouveaux projets permettant de faciliter l’accès aux sciences pour les femmes. J’ouvre donc solennellement sur le site de Melting Book la saga des femmes dans les sciences.
Fatoumata Kebe