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L’Autre Festival (d’Avignon) fête le livre

Avignon, c’est aussi en hiver. Avec L’Autre Festival et ses 163 participants, les organisatrices espèrent bien créer un rendez-vous phare autour du livre. Auteurs, comédiens, conférenciers, éditeurs, journalistes, se réuniront pour 4 jours dédiés à l’écriture et la lecture, du 14 au 17 février. Interview de Ghislaine Di Leva, directrice de L’Autre festival.



Q : Vous lancez, avec Catherine Panattoni, PDG d’Avignon Destination Culture, L’autre festival. D’où est venue l’idée de ce nouveau rendez-vous culturel ?



R : L’idée de ce festival a germé en mai dernier avec l’envie de proposer un événement en période creuse. J’ai proposé un projet autour du livre à Catherine Panattoni qui m’a dit « ok ».

Avec Dominique Lhotte, communicante, nous nous sommes, alors, lancées toutes les trois dans l’aventure. Très vite, le projet a pris !


 

Q : Le Festival d’Avignon est très renommé. Quelle est la spécificité de L’Autre Festival ?

 

R : Nous avons, de suite, voulu donner un tour social et pédagogique à ce festival. Notre envie est bien de donner le goût de l’écriture aux enfants, de la lecture, de les ouvrir à la culture.

À l’heure des réseaux sociaux et d’internet, il nous paraît important de replacer l’imagination au cœur de notre société. La lecture est un bon moyen de se forger une identité, un esprit critique.

 

Q : Selon Patrick Poivre d’Arvor, invité d’honneur, il faut « Ouvrir les livres, pas seulement les smartphones. » Le digital et les réseaux sociaux servent-ils la culture, selon vous ?

 

R : Comme pour tout, on y trouve du très bon comme du très mauvais. Mais, j’aurais tendance à dire qu’avant les réseaux sociaux, on était plus en paix.

La critique y est très facile, trop répandue et surtout pas toujours constructive. Mais, évidemment, les réseaux sociaux sont des outils essentiels pour porter des causes ou communiquer.

 

Q : Vous avez pensé L’Autre Festival comme un moment inclusif et ouvert…

 

R : Oui. Dans cinq lieux, dont le Palais des papes, nous accueillons un public varié autour de 163 participants du monde la culture.


Lectures, conférences, ateliers, tout est gratuit. Nous avons noué des partenariats pour en faire un événement inclusif.


Des enfants de la cité Louis Gros ont, par exemple, travaillé des œuvres qui seront exposées lors de ces trois jours, auprès des publics ou même des journalistes.

 

Raconter, analyser, avancer.

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