#Podcast Traversée des migrants: À la vie, à la mort
Avec Traversée, une série de portraits, Aglaé Bory incarne les migrants en “leur redonnant un visage”. Entre exils, espoirs et drames, la photographe raconte leur histoire. Une façon citoyenne de leur redonner une dignité, évanouie dans l’accueil indigne en Europe. À Grande-Synthe, dans la banlieue de Dunkerque, des bébés migrants dorment à même le sol, contaminés par la gale…
Son travail est présenté au Off des Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles. Soutenue par M&C Saatchi and little stories, les portraits sont accessibles dans Diversions , une galerie en ligne. Samedi, deux tombolas caritatives ont permis de récolter des fonds pour SOS Méditerranée. L’association porte secours aux migrants en détresse en mer.
La voix d’Aglaé Bory, photographe, a une teinte. Celle de la tristesse face au drame des migrants. Depuis le début de l’année, près de 2500 migrants ont perdu la vie, noyés en Méditerranée.
A voir, galerie La Marchande des 4 saisons, 12 rue de la Rotonde, 13 200 Arles
du 03 juillet au 03 septembre 2017.
Ils sont plus de 100 000 personnes à avoir traversé cette mer, devenue cimetière marin (source : Organisation Internationale pour les migrations).
Une réalité difficile qui explique l’engagement d’Aglaé Bory.
“Leur redonner un visage, tout simplement”.
Avec ses photographies, c’est l’espoir qu’elle fait rayonner. Car, il faut montrer ces hommes et femmes, prêts à confier leur vie à cette mer, tantôt accueillante, tantôt mortuaire. Pour célébrer leur courage ou honorer leur mémoire.
Écoutez l’interview d’Aglaé Bory:
Nadia Henni-Moulaï
Montage audio: Sarah Hamdi